Deux machines à musiquer

Conférence dans le cadre de la troisième session du Séminaire nomade « Deleuze et la musique », « Rythmes, flux et plis - Matériaux : processus et production », coordonnée par Béatrice Ramaut-Chevassus et Anne Sauvagnargues les 7 et 8 février 2011 à l’Université Jean Monnet Saint-Etienne.

Les machines de Deleuze, comme celles de Turing, sont intimement liées aux flux qui les traversent et aux autres machines qui les contrôlent. Ce constat m’invite à considérer et discuter de deux applications d’informatique musicale selon certains concepts deleuziens : la première est une formalisation d’une analyse musicale automatique – « l’analyse morphologique » – où des coupures au sein de flux selon la variation ou l’intensité permet de réaliser une classification morphologique des segments obtenus qui, comparés selon une mesure de ressemblance, permettent de définir des espaces compositionnels. La seconde application est une proposition de description organologique des dispositifs neuromimétiques conçus pour la réalisation, avec Robin Meier, des installations musicales « Symphonies des machines » et « Last Manœuvres in the Dark ».

Programme des journées organisées au CIEREC à l’Université Jean Monnet (St-Etienne)