L’analyse contrastive est le nom donné à une méthode d’analyse musicale conçue et expérimentée entre 1992 et 1997 au laboratoire d’ethnomusicologie du LACITO-CNRS (sous la direction de Simha Arom), lors de l’analyses de chants de communautés wayana avec Hervé Rivière), bushmen avec Emmanuelle Olivier et inuit avec moi-même.
Il s’agît initialement d’une systématisation et généralisation des principes de l’analyse paradigmatique (cf. Nicolas Ruwet : « Musique, langage et poésie », Seuil, Paris, 1969) permettant d’extraire et décrire des structures de séquences ou suites de symboles arbitraires (initialement mélodiques) selon un unique critère de répétition d’un contraste (ou marque).
J’ai moi-même implémenté cette approche d’abord dans l’environnement de CAO Patchwork (Laurson, IRCAM), puis en Lisp pour la librairie “Morphologie” de OpenMusic (IRCAM) et PWGL (Sibelius Academy, Helsinki).
De nouveaux développement sont en toujours en cours.
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