Cette contribution de Paolo Aralla démontre l’efficacité des principes développés dans la librairie « Morphologie » pour l’analyse musicale de séquences musicales plus ou moins complexe notées selon une écriture traditionnelle. Il montre tout particulièrement comment une « simple » analyse de contrastes, généralisée ou restreinte à la répétition de notes ou de séquences peut donner une bonne image de la structure intrinsèque et de la structure perçue d’un « morceau » de musique, même « complexe ».
Comme tel était l’intuition fondamentale sur laquelle se fonde « Morphologie », intuition que Paolo Aralla a su développer avec perspicacité, notamment en développant le principe de contraste en celui d’énergie, laquelle résulte en quelque sorte du cumul progressif des contrastes (ce qui pourrait aussi être énoncé en terme d’entropie, comme nous nous étions proposé de faire), il est cohérent que cette contribution figure ici, avec la permission de l’auteur : des applications en seront toujours possibles et sources d’inspiration !
Cette contribution a été publiée en 2002 dans un recueil d’études du groupe informel de compositeurs « Prisma » fondé notamment par Jacopo Baboni-Schilingi et Hans Tutschku
(cf. Prisma 01, Euresis Editioni, 2002).
Version originale (italien)
Traduction en anglais